Mali. Vu et entendu à Bamako

Publié le par Un monde formidable

Vu et entendu à Bamako (L’observateur Paalga.18/08/09)

A la date du 15 août 2009, dans la capitale malienne, les stations de carburant affichaient sur leurs compteurs 600 FCFA le litre d’essence et 500 FCFA pour la même quantité de gas-oil.

La grande référence à Ouagadougou pour les Maliens et bien d’autres nationalités rencontrées pendant le séminaire, c’est l’avenue Kwame-Nkrumah. Pour trois raisons essentielles, disent-ils : la beauté de cette avenue la nuit venue, la présence de nombreux maquis et, pour ne pas faire dans l’autocensure, les silhouettes de sylphides aux pouvoirs magiques.

Si en Côte d’Ivoire il y a une « Rue Princesse », à Bamako par contre, il y en a deux qui portent ce nom et où règne une bonne ambiance pour noctambules invétérés. Et sur chacune de ces artères se trouve l’incontournable boîte de nuit dénommée BLA BLA pour les randonneurs plus “feuillus”.

A Bamako, la piste d’atterrissage de l’ancien aéroport international a été transformée en une belle avenue (Avenue Mali) avec, tout autour, une cité (ACI 2000) avec des constructions futuristes. Au pays de Soudjiata Keita, il est rarissime d’entendre un interlocuteur aligner deux phrases sans mettre le fameux « Wallaïe !!! » ; une interjection pour attester de la sincérité de ce qu’on avance.

« Ah ! Vous êtes de L’Observateur paalga ! Quand dans la revue de la presse de RFI (Radio France internationale) on ne parle pas de ce journal, moi, je n’écoute plus. Vous avez de ces analyses très tranchantes de l’actualité internationale et avec cet humour bien caractéristique », nous a fait remarquer un journaliste malien. Et de nous arracher l’unique exemplaire du canard que nous avions amené avec nous.

Parti de chez lui, le lundi 10 août 2009, le journaliste sierra-léonais participant à l’atelier n’est arrivé à Bamako que le jeudi, soit la veille de la clôture. L’intégration sous-régionale doit forcément passer par le développement des transports aériens.

Dans la capitale du Mali, le taxi, ce n’est pas à la portée de tout le monde. Les conducteurs commencent à vous prendre un peu au sérieux à partir de 1000 FCFA. Et ce, quelle que soit la distance.

Dans une grande avenue de la ville, nous sommes tombés sur une imposante marche qui s’oppose au nouveau Code de la famille qui vient d’être voté par l’Assemblée nationale. A écouter un taximan, beaucoup d’articles de ce nouveau document vont à l’encontre des préceptes coutumiers et religieux (l’islam).

Publié dans Afrique de l'Ouest

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