Burkina faso. Quelle idée que de lutter contre la prostitution!

Ouagadougou. Fermeture des chambres de passe. Quelle idée que de lutter contre la prostitution ! (Source: L'Observateur. Ouagadougou. 08/09)

23 structures insalubres scellées, 7 autres définitivement fermées et 6 reconverties en maisons d’habitation. Voici les résultats de la lutte contre les chambres de passe que Simon Compaoré, le maire de Ouaga, mène depuis un an. Des chiffres présentés à la presse le 29 juin 2009. 

Une opération diversement appréciée par les internautes sur notre site web, www.lobservateur.bf. Voici notre sélection de commentaires.

Posté le 30 juin 2009 par Deny :
Je suis d’accord avec le maire, mais pour une question de justice et d’équité, il faut aussi qu’il s’attaque aux hôtels qui, pour la plupart, ne sont que des chambres de passe. Les riches, eux, vont tranquillement faire leurs “bêtises” dans les hôtels. Malheureusement, ce sont les pauvres qui n’ont pas les moyens d’aller dans les hôtels et qui se débrouillent dans les chambres de passe qui sont encore traqués.

Posté le 30 juin 2009 par Le Saint09 : 
Simon, le jour où tu vas à Bruxelles, pardon, il faut faire un tour du côté de la Gare du Nord. Tu y verras de jolies filles dans les “vitrines”. Eh oui, M. le maire, des nanas presque nues se trémoussent dans des vitrines, et le passant, au gré de sa libido, peut rentrer se soulager et continuer sa route comme si de rien n’était. Est-ce pour autant que Ouagadougou vaut mieux que Bruxelles ? Non ! C’est juste une question de réglementation, un point c’est tout.

Posté le 30 juin 2009 internaute : 
Simon, fais ton boulot de maire, point barre. Maintenant, celui qui devient maire peut, s’il veut, ouvrir des “chambres de passe” à l’hôtel de ville de Ouaga. C’est son problème. Simon, fais ce que tu peux, parce que c’est toi le maire aujourd’hui, et qui dois rendre compte de ton bilan aux populations.

Posté le 30 juin 2009 par unouagalais : 
Et blablabla… Seigneur ! Qu’est-ce qu’ils nous font ! Cette affaire de prostitution m’amène à croire que notre maire et ses potes n’ont vraiment rien à faire ! Insalubrité, fosses septiques vidées en pleine rue, insécurité routière (un camion sans freins a encore écrasé et tué), grand banditisme, problème de lotissement, de voirie, etc. De grâce, s’ils manquent d’imagination et de courage pour résoudre les vrais problèmes des Ouagalais, qu’ils se taisent. Quelle idée que de lutter contre la prostitution ! Tout Ouaga est un vaste lupanar !!! Partout, les gens se laissent aller à des parties de jambes en l’air : espaces vert, voitures, cinéma, boîtes de nuit, lieux de travail, même les cimetières. Résolvez nos véritables problèmes, M. le maire, et la prostitution va se réguler d’elle-même.

Posté le 30 juin 2009 par Goulou : Je crois qu’il faut encourager le maire dans cette initiative de fermer les maisons closes. Imaginez un instant que votre voisin loue ou vend sa cour à un proxénète. Et que des filles en petites jupes accostent des passants de votre 6 mètres (pâté de maison)  toute la nuit et que vos enfants assistent à ce spectacle. Moi, je crois que ces maisons closes situées dans les quartiers (zone d’habitation) doivent être simplement fermées. Pour le reste, je n’y trouve pas d’inconvénient.

Posté le 30 juin 2009 par LE JEUNE : 
Initiative très louable. Mais je dois dire que j’ai des inquiétudes quant aux conséquences qui peuvent découler de la fermeture de ces fameuses maisons closes. Mais ce qui m’inquiète, c’est qu’il y a des hommes qui ne peuvent pas avoir de femmes et leur seul recours pour se soulager est la fréquentation de ces filles de joie. Si toutefois on ferme toutes les maisons closes, où ces hommes se soulageront-ils ? Ils s’en prendront aux filles de bonnes mœurs en les VIOLANT tout simplement. Vous, les femmes, qui applaudissez la fermeture de ces maisons closes, vous êtes en danger. Réfléchissez-y. Moi, je préfère les maisons closes aux viols.

Posté le 30 juin 2009 par siamme :
 Donc, on va faire “ça” maintenant à Rood-Woko (marché central de Ouaga) ou au bureau !? Pourquoi souvent les autorités de cette ville préfèrent-elles le folklore à l’essentiel ? Il y a problème au grand marché, au lieu que le maire propose des solutions acceptables pour tous, non ; il préfère se rabattre sur les chambres noires. Monsieur le maire, ce n’est pas pour rien qu’on dit de la prostitution qu’elle est le plus vieux métier du monde ; la combattre, c’est perdre son temps, ses moyens et son énergie qu’on pourrait utiliser pour viabiliser les quartiers nouvellement lotis et trouver des solutions à l’errance en plein Ouaga des fous.

Posté le 30 juin 2009 par MOUMET : 
Il faut encourager le maire dans sa lutte contre la prostitution. S’il est vrai qu’il est animé d’une réelle volonté d’aller au bout de son combat, on reconnaît que sa tâche n’est pas aisée. Pour cela, je puis affirmer que le résultat brandi à la presse est maigre. Car, au vu de l’engagement de la mairie de Ouaga, on devait être à “zéro maison close”. Courage à monsieur le Maire.

Posté le 30 juin 2009 par Samana :
Bravo à M. le Maire. La fermeture des maisons closes est une très bonne idée. Il faut aller jusqu’au bout, tant pis pour les assoiffés sexuels. Une question de tout même : est-ce que les « gourou » ne vont pas te barrer la route ? Étant donné qu’ils semblent les plus grands clients des maisons closes ! Du courage, M. le Maire ; que Dieu te bénisse pour les actions nobles que vous posez dans notre capitale. Je vous félicite très sincèrement pour cette entreprise grandement salutaire.

Posté le 30 juin 2009 par cigatawura :
Bon boulot, messieurs de la mairie ; mais pour les hôtels et autres, il faut vraiment se retrousser les manches parce que là, ce n’est pas du gâteau. Courage !

Posté le 30 juin 2009 lecteur :
Fermer les chambres de passe... Nous trouverons d’autres moyens ! Le génie créateur ne fera pas défaut. Ça sera au Bois de Boulogne... dans des fourgons... ou derrière des Peugeot bâches... ou ca sera des “taper-debout” dans les boîtes de nuit et autres maquis.

Posté le 30 juin 2009 par Fernando LéChé :
Une victoire, certes, mais pas la gloire. Après la fermeture des “maisons closes”, Simon devrait s’efforcer à fermer “les maisons blindées”, c’est-à-dire les maisons dite auberges-hôtels, communément appelées “ampoule rouge”. C’est là en fait que se passe la prostitution des gourous, des nantis. Simon devrait s’atteler à fermer ces maisons qui peuplent nos quartiers. Après fermeture, M. le Maire devrait trouver du travail aux nouveaux chômeurs, car la pauvreté en est une grande cause.