Viol en France. Témoignage.
Viol en France. Témoignage. (Source : www.contreleviol.fr)
C'était en mars, j'étais avec lui depuis quelques mois, et un jour tout s'est accéléré, on était chez moi à s'embrasser langoureusement comme à notre habitude quand tout à coup il a sorti son sexe et m'a demandée de lui faire une fellation, au début j'ai fermement refusé, il a insisté, plusieurs fois j'ai refusé et il a compris qu'il n'obtiendrait rien avec mon consentement. Il a alors changé d'attitude il a commencé à se mettre sur moi et à frotter son sexe contre mon jean puis il est monté et je ne voyais plus sa tête mais son sexe devant moi. Il a alors pris ma tête m'a forcée à ouvrir la bouche et la lui faire cette fellation qu'il voulait tant, après avoir pris son pied il me força à avaler son sperme.
Je ne bougeais plus j'étais tétanisée, je le regardais peureuse et en attente d'excuses, de remords de sa part, mais je n'obtins rien juste un sourire en coin et un bisou non voulu. Il s'est ensuite levé, a remonté son pantalon, il a prétexté qu'il devait rentrer (ce qui m'a arrangée), il est parti. Me laissant seule avec mon désespoir et ma rage de l'avoir laissé faire. Je me suis sentie coupable, misérable, j'ai pleuré seule pendant quelques minutes avant de prendre sur moi et d'essayer de sourire.
Puis quelques jours plus tard on s'est retrouvé chez lui et il a recommencé, plusieurs fois, pendant plusieurs semaines. Je l'ai quitté un mois après cette première fellation, je n'en pouvait plus de sourire faussement de l'embrasser alors que je voulais le tuer.
Depuis ce jour là j'ai sombré dans la nicotine fumant plus d'un paquet en deux jours, j'ai aussi sombré dans l'alcool, le cannabis. Pourtant je suis souriante, je rigole toujours autant mais tout les soirs j'en pleure, je n'en ai jamais parlé à personne et personne ne le saura. Depuis ce jour-là aussi, je me suis mise à 'faire l'amour' -pour ne pas dire baiser- avec toute personne étant d'accord, jamais je ne ressens de plaisir mais je me dit que au moins quelqu'un pourra être heureux à ma place.
A part ça j'ai quinze ans, j'ai peur, et je vis sous un masque d'une ado' souriante.