Somalie. La piraterie, "partie émergée du problème" somalien
....la Commission européenne, la Ligue arabe, l'Organisation de la Conférence islamique, les Nations-Unies et la Banque mondiale pour "découvrir " que les racines de la piraterie sont (...) dans la pauvreté, l'absence de contrôles et le manque d'un gouvernement capable de contrôler la situation.
Les somaliens apprécieront l'intérêt que leurs porte le monde... grâce aux pirates!!!!
Piraterie en Somalie: appel à s'attaquer à ses racines "à terre" (Source AFP. 10/06/09)
Le Groupe de contact international sur la Somalie (GCI) a appelé mercredi à Rome à combattre la piraterie maritime au large de la Corne de l'Afrique en "s'attaquant d'abord à ses racines" que sont la pauvreté de la Somalie et la faiblesse de son gouvernement.
"Nous sommes tous d'accord pour estimer que les racines de la piraterie sont à rechercher sur la terre: dans la pauvreté, l'absence de contrôles et le manque d'un gouvernement capable de contrôler la situation" a indiqué le président du GCI, le mauritanien Ahmedou Ould-Abdallah, au cours d'une conférence de presse clôturant deux jours de travaux.
Dans son communiqué final le groupe appelle à engager des "actions pour s'attaquer aux racines de la piraterie, c'est à dire la crise politique, sociale et celle de la sécurité en Somalie". (…)
L'Italie, ancienne puissance coloniale, a l'intention d'être le premier pays à rouvrir prochainement son ambassade en Somalie, a-t-il révélé estimant qu'il s'agissait "d'un signal fort envers les autres pays européens et occidentaux pour qu'ils reviennent en Somalie".
Vingt-cinq pays étaient représentées à la réunion en même temps que l'Union africaine, la Commission européenne, la Ligue arabe, l'Organisation de la Conférence islamique, les Nations-Unies et la Banque mondiale. (…)
La piraterie, "partie émergée du problème" somalien, selon un ministre italien (Source AFP. 10/06/09)
(…) Le ministre italien des Affaires étrangères a estimé que les efforts devaient se concentrer sur "la crise humanitaire, la reconstruction de l'économie somalienne" et qu'il fallait "proposer du travail aux jeunes et offrir à tous la perspective que la situation peut changer", a-t-il ajouté.
"L'Italie est aux côtés de la Somalie", son ancienne colonie de 1889 à 1941, "non seulement pour des raisons historiques mais aussi parce qu'il est inacceptable d'abandonner des millions de personnes à leur sort fait de guerre et de violence", a tenu à souligner Franco Frattini. Il a jugé qu'il y avait "des éléments pour un optimisme prudent, malgré les récentes explosions de violence que certains observateurs considèrent comme une réaction de ceux qui s'opposent au processus de paix".
"Des milliards de dollars ont été dépensés ces dix dernières années et la crise est toujours là", a pour sa part déploré le président du Groupe de contact, le Mauritanien Ahmedou Ould-Abdallah. (…)