Le coût du paludisme

Publié le par unmondeformidable

Le coût du paludisme.

Le paludisme entraîne des pertes estimées à 12 milliards de dollars par an en Afrique, soit 1 % du PIB continental. « Environ 90 % des décès dus au paludisme surviennent en Afrique. Les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes sont les plus vulnérables », a déclaré le docteur Afewrok Hailemariam, lors d’une rencontre d’experts à Addis-Abeba, le 25 septembre. Le paludisme provoque, chaque année, la mort de 1 à 3 millions de personnes à travers le monde, selon l’ONU, dont un enfant toutes les trente secondes en Afrique. (...)

Le paludisme constitue un réel problème de santé au Niger où deux enfants sur cinq meurent de cette maladie avant l’âge de cinq ans, a indiqué le 13 août dernier le ministre nigérien de la Santé publique, Ousmane Sambo Mamadou.

Prophylaxie anti-paludéenne

Un médicament de plus contre le paludisme, qui tue chaque année plus de 2 millions de personnes dont la moitié sont des enfants ! Il est à la fois conforme aux recommandations les plus récentes de l’OMS, techniquement innovant, libre de brevets et vendu à bas prix. 

Cela fait il est vrai, pas mal de qualités ! ASAQ - c’est le nom de cette association fixe d’artesunate et d’amodiaquine – résulte d’une coopération originale entre secteurs public et privé. 

Vendu sur le principe du no profit-no loss (« pas de bénéfice, pas de perte »), le nouveau médicament coûtera moins d’un dollar le traitement complet de 3 jours pour un adulte, moins de 0,50 dollars pour un enfant. En parlant d’enfants, signalons que pour la première fois un antipaludéen est proposé d’emblée sous une forme adulte et sous une forme pédiatrique spécifique. Vendu bon marché, le nouveau produit est également libre de tout brevet. Peut le copier qui veut. (…)

Même si on trouve dans cette aventure le numéro 4 mondial de la pharmacie - Sanofi Aventis – ASAQ s’inscrit en rupture avec les traditions des Big Pharma. Il est le résultat d’une coopération entre cet industriel et l’initiative internationale DNDI (Drugs for Neglected Diseases Initiative). Une initiative menée par la Fondation Oswaldo Cruz/Farmaguinhos (Brésil), l’Indian Council for Medical Research, le Kenya Medical Research Institute et le gouvernement malais. Voilà pour le versant « pays en développement ». Et côté français, DNDI rassemble aussi l’Institut Pasteur et l’ONG Médecins sans Frontières, tous ces partenaires bénéficiant du soutien du Programme de Recherche et de Formation sur les Maladies tropicales (TDR) cofinancé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (UNDP), la Banque mondiale et l’OMS. 



Publié dans Afrique

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